Attention : si vous accédez au site avec l’adresse «chemin-des-vignes.pagesperso-orange.fr», pensez à modifier votre lien.
La redirection automatique vers «pbonsai.fr» ne sera plus active à partir du 5 septembre 2024 !
QUESTIONS FREQUENTES SUR LES BONSAÏ
Au sens actuel, un bonsaï est un arbre élevé sur un plateau ou dans un pot.
En occident, la notion d’arbre se distingue de celle d’arbuste par la hauteur à l’âge adulte (3 mètres pour un arbuste, au-delà il s’agit d’un arbre). Les deux conviennent pour réaliser un bonsaï.
Le mot bonsaï peut également être orthographié « bonzaï ».
En réalité, la prononciation du mot japonais utilise un son plus proche du « s » que du « z ».
Une prononciation française orthodoxe (« bon – saille ») - qui ne cherche pas à imiter celle d’origine - est assez proche de la prononciation japonaise qui donnerait plutôt « bonne – saille ».
Le japonais ne fait pas porter le pluriel par les noms. Le pluriel de « bonsaï » est donc … « bonsaï ».
Le mot étant devenu commun en français, utiliser le « s » pour marquer le pluriel est admis.
Les premiers bonsaï identifiés (entre le Ier et le VIIème sont originaires de Chine où ils sont appelés Penjing. Ils se sont répandus en Asie (Vietnam, Corée et Japon) où ils portent différents noms.
Le mot même de bonsaï n’est apparu que tardivement au Japon (vers la fin du XIXème siècle).
en savoir plus ...
Presque toutes les espèces d’arbres et d’arbustes peuvent convenir à la création de bonsaï.
Au cours de ces dernières décennies, les amateurs et les professionnels du monde entier développement des bonsaï avec leurs espèces locales.
Les seules réelles contraintes sont liées à la capacité de espèces à bien supporter la taille des racines et la taille des branches, ainsi de disposer d’un feuillage dont la dimension soit esthétiquement compatible avec celle des bonsaï voulus, qu’elle soit naturelle ou réduite par l’utilisation de techniques spécifiques.
La nomenclature de la taille des bonsaï les classifier selon des tranches allant de de quelques centimètres … à plus de deux mètres.
Selon les époques et l’espace disponible autour des habitations, certaines dimensions ont été plus ou moins favorisées.
En savoir plus sur la classification des dimensions …
Contrairement à certaines croyances, le fait de maintenir une taille réduite aux bonsaï n'a rien à voir avec le fait de les faire mourrir de faim.
C'est le volume des pots et les opérations répétées de taille des branches et des racines qui les maintiennent dans leur état.
On doit donc régulièrement apporter de l’engrais aux bonsaï.
En savoir plus sur les engrais …
La notion d’âge n’est pas réellement un critère d’analyse de la qualité d’un bonsaï ; on s’intéresse plutôt à son état de santé et à son esthétique
Cependant, un des objectifs de culture des bonsaï étant de les faire paraître vieux, un arbre de dix ou vingt ans peut en paraître deux ou trois fois plus.
Certains d’entre eux peuvent être – malgré tout – réellement âgés de plusieurs centaines d’années au cours desquels ils sont passés entre les mains de plusieurs générations.
Cultivés dans de bonnes conditions, un bonsaï a une espérance de vie supérieure à celle de la même espèce cultivée en milieu naturel, où elle est soumise aux intempéries et aux attaques tant des insectes que des champignons.
Un genévrier, un if, un chêne ou un platane peut vivre plus de mille ans ; un pin, un hêtre ou un mélèze plusieurs centaines d’années.
La culture de plantes en pot implique un certain nombre de spécificités, dont le choix du substrat de culture.
Il est intéressant de constater que les conclusions de la démarche empirique des cultivateurs de bonsaï en Asie sont rejointes par celles, plus scientifiques, des chercheurs et ingénieurs agronomes travaillant de nos jours sur la culture des plantes en containers.
En savoir plus sur les substrats pour bonsaï …
On peut créer un bonsaï comme on obtient n’importe quel arbre : semis, bouturage, marcottage, prélèvement de jeunes plans, plans de pépinière, …
C’est le travail qui suit et les soins apportés qui le font devenir bonsaï ; replanté en pleine terre, il redevient simple arbre et reprend les dimensions naturelles de son espèce.
L’application de fils métalliques pour la mise en forme du tronc et des branches est une technique relativement récente dans l’histoire des bonsaï : elle s’est surtout développées après la seconde guerre mondiale pour répondre à des besoins de production et de commercialisation plus rapides.
Si la plupart des feuillus peuvent très bien n’être formés que par la taille, l’usage de ligatures facilite grandement celle des conifères.
En savoir plus sur la ligature …
Dans l’historie, la notion de souffrance n’est longtemps appliquée qu’a l’humanité … adulte. La souffrance des enfants n’a commencé à n’être réellement prise en compte par le corps médical que depuis quelques dizaines d’années.
Celles des animaux, avant tout celles des mammifères proches des humains (principalement les animaux familiers d’abord, puis ceux d’élevage) commence seulement à être réellement considérée.
Que dire de celle des insectes écrasés, des brins d’herbe de la pelouse tondue ou des arbustes de la haie taillée ?
Nous ne sommes pas en mesure – à ce stade de l’histoire de l’humanité – de répondre à cette question de souffrance végétale qui est, avant tout et culturellement, une notion fondamentalement anthropomorphique.
Si la pratique du bonsaï semble décliner au Japon – principalement auprès des jeunes – l’Europe d’abord, mais également l’Amérique du Nord, connaissent un fort développement.
Il est favorisé par la diffusion des connaissances promue par le Japon, qui met tout en œuvre pour éviter la perte de cette partie de sa culture, et l’efficacité d’Internet en la matière.
Si la définition de l’art n’est chose aisée, on pourrait approcher le sujet de la façon suivante :
« Est art ce qui permet de transmettre des émotions ou des sentiments aux autres. »
N’est pas le cas face à des bonsaï ?
En savoir plus sur la notion d’art et les bonsaï …
La pratique du bonsaï nous donne une autre perspective que celle d’une jouissance immédiate en s’inscrivant dans une construction qui, d’une part, s’étale sur plusieurs années et, d’autre part, pourra nous survivre sur plusieurs générations.
Elle nous permet de nous réinscrire dans une pratique intimement liée au rythme des saisons, condition sine qua non à la réussite.
Elle nous amène à une création permanente, attentive aux réactions de l’arbre qui répond à nos travaux en fonction de sa nature propre.
Elle nous contraint à une attention quotidienne, voire multi quotidienne en cas de sècheresse, à cet « autre ».
Même si les livres, ainsi que les tutoriels - voire les cours en lignes - sur Internet sont devenus pléthoriques depuis ces dernières années, la pratique des bonsaï est très proche d’un d’artisanat pour lequel l’apprentissage pratique demeure la meilleure approche.
Il est d’ailleurs quasiment le seul mode d’enseignement usité au Japon dans ce domaine.
Le fait de rejoindre un des clubs largement répartis partout en France est certainement la meilleure des solutions.
Copyright © 2008-2024 - Tous droits réservés
dernière mise à jour : 26 septembre 2024