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Les bonsaï à feuilles caduques nous permettent de bénéficier de couleurs magnifiques au cœur de l’automne : c’est le moment d’en profiter pleinement !
Les démonstrations réalisées lors des expositions et les vidéos sur internet font la part belle aux conifères. Ils sont plus adaptés à des mises en forme par ligature qui respectent les contraintes imposées dans ces contextes : être à la fois spectaculaire et dans une temps limité.
Les caducs sont rarement présents dans les expositions d'automne : il est difficile d'être certain que les couleurs attendues soient au rendez-vous aux dates imposées.
Leur présence dans nos collections nous procure cependant le plaisir de suivre les évolutions de la couleur du feuillage aux cours des différentes saisons, et d’admirer la ramification des branches en hiver.
A travers ce flamboiement de jaunes, oranges et rouges, avant la chute des feuilles, les arbres préparent le printemps prochain en stockant des glucides dans le tronc et les racines, tout en se protégeant des rigueurs hivernales. Les conifères se comportent de la même manière, mais avec plus de discrétion.
Avec la diminution de la durée du jour et la baisse des températures, le développement de la végétation n’est plus à l’ordre du jour … à une exception près : les mousses semblent apprécier les conditions climatiques d’automne.
Une rubrique (Faut-il conserver les mousses à la surface du pot d'un bonsaï) publiée en juin 2023 évoquait les inconvénients de la présence ces dernières sur les pots de nos bonsaï.
C'est la bonne période pour enrichir le site d’un nouvelle rubrique pratique : Comment enlever la mousse qui pousse sur le pot d'un bonsaï.
Nos arbres préparent l'avenir ; nos travaux de ce mois d’octobre poursuivent le même d’objectif.
Au cours de ce mois, nous sommes encore amenés à arroser nos bonsaï relativement fréquemment ; l’humidité du climat hivernal et l’entrée en dormance des arbres nécessitera nettement moins d’apports en eau.
C’est l’occasion d’identifier ceux d’entre eux dont l’arrosage est difficile et d’y apposer une marque qui nous permettra de les prendre en charge en priorité dans la session de rempotage du printemps prochain (dans l’illustration, c’est une étiquette jaune plantée dans le pot qui rend ce service).
Au-delà de toute planification - même si elle est bien utile - c’est en effet l’état du substrat et du développement de racines de l’arbre qui doit déclencher la décision de rempotage.
Sur les pins, octobre est la bonne période pour lancer réellement les ligatures de mise en forme : la sève commence à moins circuler, les bourgeons sont formés et les éventuelles micro-fractures risquent moins de laisser échapper des coulées de sève importantes.
La technique peut être appliquée avec une certaine modération et de réelles précautions sur les caducs dans la mesure où les branches peuvent être cassantes. La période présente l’avantage de minimiser les risques d’incrustation du fil dans l’écorce du fait que les branches ne grossiront pas pendant l’hiver.
Une taille au moment même de la chute des feuilles est particulièrement recommandée pour les espèces dont le flux de sève redémarre très tôt en saison, comme les érables ou les bouleaux.
A partir de mi-novembre, dans les climats tempérés, l’ensemble des espèces passe en dormance hivernale pendant laquelle les caducs n’ont pratiquement plus d’activité.
Plus la taille est réalisée à un moment éloigné du printemps, plus l’application du mastic est nécessaire de façon à éviter le développement de maladies contre lesquelles l’arbre, en dormance, ne pourra pas réagir.
Les conifères persistants conservent une certaine activité végétative pendant l’automne et l’hiver.
Le début de l’automne est consacré, chez les pins, au développement des racines. La fin de l’année est mise à profit pour la préparation des bourgeons qui donneront naissance aux futures chandelles.
Pour éviter un allongement excessif de ces dernières au printemps prochain, on évite de fertiliser les pins au printemps. Un apport d’engrais à la mi-octobre est donc d’autant plus utile que ce sera le dernier avant la fin du développement des chandelles à la fin du printemps prochain.
Les feuilles des caducs doivent être enlevées de la surface des pots de manière à éliminer le plus possible les sources de contamination de maladies fongiques. Un traitement fongicide standard (cuivre ou soufre) est possible dès que les feuilles sont tombées.
De même, les pins perdent actuellement leurs aiguilles les plus anciennes (2 à 3 ans selon les espèces). Elles peuvent être enlevées à la main dès qu’elles comment à jaunir ; elles se détachent facilement.
Selon les espèces, elles seront séchées pour être semées au printemps, ou devront subir des périodes de stratification chaude, froide, ou l’une et l’autre, pour pouvoir germer le moment venu.
Les semis sont un excellent moyen pour obtenir - à peu de frais - des plants de futurs bonsaï autochtones.
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dernière mise à jour : 26 septembre 2024