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ENTRETIEN COURANT D'UN BONSAÏ
Dans un pot, de nombreux végétaux indésirables se développement inévitablement au cours du temps. Ils viennent entrer en concurrence avec le bonsaï qui y est planté. L’entretien courant de nos bonsaï, même s’il ne constitue pas la plus créative des activités, est cependant nécessaire à leur bonne santé et à leur bon développement.
L’entretien courant poursuit quatre objectifs :
La période de croissance de nos bonsaï est parfaitement en phase avec celle de l’ensemble de la végétation. C’est l’époque où les plantes diverses et variées viennent spontanément élire domicile dans nos pots.
Pour leur développement, leurs racines tentent de trouver une place dans le substrat, venant directement en concurrence avec celles de nos bonsaï. Elles profitent également de l’engrais et de l’arrosage que nous fournissons, diminuant d’autant les quantités disponibles pour le sujet de toutes nos attentions.
Il est donc nécessaire de les arracher au plus tôt, si possible dès leur apparition.
Les hépatiques (Hepaticophyta, Marchantiophyta) sont des petites plantes qui colonisent les terrains ombragés et humides et qui ont tendance à s’installer dans les pots mal drainés. En recouvrant la surface, elles bloquent le passage de l’eau et de l’air et finissent par engendrer un réel risque d’étouffement.
La seule réelle solution pour s’en débarrasser est de rempoter dans un substrat adapté.
Les mousses apparaissent naturellement sur les pots des bonsaï bien entretenus : elles y trouvent des conditions d’humidité et d’exposition qui sont favorables à leur développement.
En exposition, la surface des pots est garnie de mousses souvent variées, participant à l’esthétique générale.
Elles hébergent cependant des insectes et leurs larves, les uns et les autres étant susceptibles d’attaquer les arbres, et elles nous empêchent d’évaluer correctement les besoins d’arrosage en masquant la surface du substrat.
Les conserver pour des raisons esthétiques risque de mettre en danger la bonne santé et le bon développement de nos bonsaï.
Pour les expositions, il est toujours possible de les cultiver à part, puis d’en garnir la surface des pots pour le temps de l'événement.
Les sagines présentent les mêmes inconvénients que les hépatiques : elles bloquent le passage de l’eau et de l’air.
Bien que plutôt agréables à l’œil au début de leur développement, elles deviennent vite envahissantes et colonisent rapidement tous les pots d’une collection.
Il est difficile de s’en débarrasser … en tout état de cause, leur arrachage - racines comprises - est nécessaire avant la montée en graine.
Le trèfle possède un rhizome souvent imbriqué avec les racines de nos bonsaï ; il est donc difficilement accessible en dehors du rempotage au cours duquel on veillera à son élimination.
La formation et de développement des fruits consomment de grandes quantités d'énergie que l'arbre ne pourra pas consacrer à la création de nouvelles feuilles et branches.
Il est pertinent de n'en conserver que quelques-uns sur les espèces sur lesquelles ils présentent des qualités esthétiques … et de les supprimer tous sur celles qui n'en présente pas.
Les feuilles et les aiguilles mortes sont potentiellement porteuses de maladies. Elles réduisent également la circulation de l’air et de l’eau. Enfin, en se décomposant, elles réduisent la perméabilité du substrat.
Sur les pins, les feuilles mortes des arbres à feuilles caduques viennent souvent se loger entre les aiguilles et masquent la lumière aux jeunes bourgeons.
Elles doivent être enlevées.
Certaines espèces conservent leurs feuilles mortes en hiver : elles servent à protéger les bourgeons des froids trop vifs. Elles tombent naturellement au printemps avec la pousse des nouvelles feuilles.
Elles peuvent donc être conservées.
L’engrais solide distribué en fin de saison se décompose plus difficilement. Les boulettes peuvent se transformer en une sorte de pâte qui rend le substrat compact et imperméable.
Si elles ne sont pas enlevée avant ce stade, il est nécessaire de supprimer cette pâte et de remplacer le substrat qui y reste collé par du neuf.
Les mousses sur les troncs et les branches posent les mêmes problèmes que sur le substrat.
De plus, elles entretiennent une humidité risquant d’engendrer le pourrissement de l’écorce. Elles doivent également être éliminées.
Le meilleur moyen pour s’en débarrasser, surtout sur des écorces anciennes et structurées qui risquent d’être détruites au brossage, consiste à appliquer au pinceau un mélange à parts égales de vinaigre blanc et d’eau : la mousse brunit et meure rapidement.
La neige constitue un excellent isolant thermique : elle peut être laissée sans problème sur la surface de pots.
En revanche, son poids peut déformer des ligatures si patiemment ajustées à la mise en forme désirée de l’arbre, voire casser des branches fragilisées en hiver. Un délicat époussetage permet d’éliminer ces risques.
Les arrosages répétés créent une sorte de croute sur la surface du substrat : elle limite le passage de l’eau et de l’air.
Pour le rétablir, il suffit de piqueter sa surface … comme le binage des jardiniers.
Il est nécessaire d’adapter l’opération en fonction de la hauteur du pot : trop en profondeur elle peut mettre à nu des racines et les endommager.
Nos arbres développement leurs bourgeons en fonction de la lumière qu’ils reçoivent.
Afin de favoriser une pousse homogène, il est nécessaire de tourner les pots régulièrement de façon à ce que chaque face reçoive son lot d’ensoleillement … surtout sur les étagères adossées à un mur ou à une haie.
En période de développent, cette opération est conseillée toutes les deux semaines ; en dehors, un retournement par mois est suffisant.
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dernière mise à jour : 28 août 2024