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POTS D'EXPOSITION POUR BONSAÏ
Le terme bonsaï est constitué de l’alliance de deux idéogrammes : pot (ou plateau) et « cultiver une plante » ; le pot fait partie intégrante du bonsaï : pas de bonsaï sans pot. Cependant, le pot ne doit pas prendre la vedette à l’arbre. De même, l’arbre dans un pot inadapté ne constitue pas un bonsaï satisfaisant.
Le maître mot du choix est la recherche d’harmonie à travers des critères de
Les contraintes de culture imposent également des considérations plus techniques.
Au final, c’est la sensibilité artistique de chacun qui tranche parmi les différents choix possibles.
Les règles théoriques s’appliquant aux dimensions du pot reposent sur des mesures de l’arbre :
Elles sont à moduler selon de nombreux critères :
Ces règles ne s’appliquent qu’à des arbres matures dont le pain racinaire peut supporter ces dimensions sans risque sur leur santé.
En période de développement, les pots sont plus profonds et souvent plus larges.
Les pots rectangulaires sont généralement profonds et en terre brute.
Ils conviennent bien à des arbres au tronc épais, à l’aspect massifs ou aux arbres fruitiers qui nécessitent, en particulier en période de fructification, un sol constamment humide.
Certains de ces pots possèdent des décorations sous forme de lignes horizontales qui participent à diminuer l’aspect massif, en réduisant visuellement la hauteur du pot.
La forme des pieds peut renforcer, ou atténuer, l’impact visuel.
La forme ovale est largement utilisée pour une large variété d’espèces.
On trouve de nombreuses variations sur la base de cette forme.
Les pots peuvent être en terre brute ou émaillés.
Les plus profonds constituent un bon compromis entre le caractère massif des pots rectangulaires et la délicatesse des arbres, caducs en particulier.
Les plus grands accueillent des forêts.
On pourrait penser qu’un pot de forme ronde ne présente pas de face naturelle ; il possède cependant des pieds. Il convient de positionner la face de l’arbre de manière que les pieds soient disposés de manière symétrique par rapport à cette face, sans qu’aucun d’entre eux ne soit devant.
Les pots de ce type sont principalement utilisés pour les styles dits « du lettré » et les plantes d’accompagnement.
Ils peuvent également accompagner un arbre de style « droit formel » dont ils s’accommodent bien de la symétrie.
Les pots de type « cascade » sont une représentation d’un pan de montagne sur lequel est censé pousser l’arbre.
Les moins hauts sont utilisés pour le style « semi-cascade ».
Ils sont souvent lourds de manière à aider à la stabilité globale du bonsaï.
Cependant, par temps de grand vent, il est indispensable de les attacher à un support stable.
Il existe de nombreuses autres formes, dont certaines très libres.
Parmi les plus habituelles, on peut citer :
Les potiers européens, qui sont entrés depuis quelques années dans la production de pots pour bonsaï, ont pris des libertés avec les pots traditionnels et proposent des créations originales, parfois sur-mesure pour des arbres spécifiques.
C’est un nouveau champ des possibles dont l’exploration ne peut être que bénéfique à la création.
Couleurs analogues
Couleurs complémentaires
Bien que le choix des couleurs soit largement une affaire de goût personnel, voici quelques pistes de réflexion.
Le choix d’une nuance de terre naturelle, allant du beige au marron en passant par le gris, n’est jamais mal venu.
Pour que le pot ne prenne pas trop d’importance par rapport à l’arbre, le plus évident est de choisir des couleurs analogues aux verts des feuillages. On évite les couleurs trop opposées dans le cercle chromatique (principalement des nuances de rouge, de mauve et d’orange).
Sur les caducs, on peut jouer sur les couleurs d’automne des feuilles. En choisissant un pot dans les nuances proches du bleu, le pot ne prend pas le pas sur l’arbre en période de végétation et les teintes rouges et oranges (complémentaires au bleu) de l’automne sont mises en valeur.
Cette approche peut également être mise en place sur les arbres à fleurs et leur couleur.
La texture du pot est également un élément d’harmonie avec l’arbre.
On peut distinguer trois catégories de textures :
Chacune d’entre elle s’harmonise avec différents types d’arbres.
La nature des émaux et les sculptures peuvent également apporter des éléments de texture supplémentaires.
Les pots en terre naturelle et lisse - les plus classiques - sont généralement utilisés pour les conifères. Ils ne sont cependant pas exclus pour les caducs.
Les pots émaillées sont plus utilisés pour les feuillus : leur brillance fait écho à celle des feuilles. Ils retiennent plus longtemps l’eau dont l’évaporation n’est plus possible à travers les pores de la terre brute.
Les apparences plus rugueuses peuvent faire écho à l’écorce des troncs anciens.
Les pots doivent présenter des trous de drainage. Au-delà de cet usage, ces perforations permettent également de faciliter la circulation de l’air dans le substrat.
Les pots doivent être non gélifs de façon à ne pas éclater aux premières rigueurs de l'hiver. Cette propriété s’obtient par une cuisson de la terre à des températures supérieures à 1 200 °C.
La présence de petits trous supplémentaires aux trous de drainage est bienvenue pour passer les fils de fixation de l’arbre au pot.
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dernière mise à jour : 28 août 2024