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BONSAÏ, POT ET AVANCEMENT
Lors de chaque rempotage, la question du choix du pot se renouvelle inévitablement. Si l’esthétique est un des éléments du choix, d’autres facteurs sont également à prendre en considération ...
Au cours de l’histoire de l’évolution, les espèces végétales se sont adaptées génétiquement pour vivre sous des climats et des natures de sols spécifiques. La réponse à ces besoins est au cœur du développement d’un bonsaï en pleine santé.
Une espèce comme l’érable du Japon est bien adaptée un climat relativement doux et pluvieux l'été dans lequel les racines se développent en surface. Un olivier l’est à un climat purement méditerranéen, avec des racines allant chercher l’eau plus profondément tout en étant sensibles à trop d’humidité.
On pourra, par exemple, choisir un pot relativement peu profond et à la surface émaillée (limitant l’évaporation) pour l’érable, et un pot plus profond, en terre brute, pour un olivier.
En phase de développement d’un bonsaï, il est illusoire de vouloir appliquer les règles proposées par la tradition japonaise en matière de relation des dimensions du pot par rapport à celles de l’arbre et de son tronc.
Au cours de cette période, on concentre notre effort sur la qualité du pain racinaire ainsi que sur le développement du tronc et des branches.
Les pots sont globalement plus grands et plus profonds.
L’utilisation de ces « pots de culture » peut s’étendre sur des périodes relativement longues, jusqu’à ce que le système racinaire soit apte à s’insérer dans un pot d’exposition … et que le reste de l’arbre soit suffisamment abouti.
Lorsqu’un arbre est affaibli ou lors de la mise en culture d’un arbre prélevé, la priorité est donnée à la santé – voire à la survie – de l’arbre.
Il s’agit de donner plus d’espace aux racines que celui fourni par les pots d’exposition.
On utilise des pots de culture aux fortes capacités de drainage et à grande porosité à l’air (pots non émaillés , paniers pour plantes aquatiques, passoires, caisses en bois, …).
Il est ainsi possible d’administrer de grandes quantités d’engrais pour favoriser un fort développement végétatif, sans risque pour la santé des racines.
Au cours des phases de développement, le bonsaï peut prendre des dimensions très disproportionnées par rapport à la cible recherchée, lors de la mise en œuvre de la méthode « tailler et laisser pousser ».
Il présente alors une prise au vent qui influe fortement sur sa stabilité et induit des risques de chute aux conséquences parfois dévastatrices.
Le choix d’un pot lourd permet de limiter ce risque.
Selon l’exposition de sa table de culture, un bonsaï est plus ou moins soumis aux aléas climatiques.
Celui qui nous intéresse particulièrement est son exposition au soleil d’été qui fait monter la température du pot et du substrat qu’il contient, stressant les racines, et qui accélère l’évaporation.
L’idéal est d’adapter l’emplacement du bonsaï en fonction de l’espèce et de la course du soleil dans notre jardin.
Dans le cas où cet idéal ne peut être atteint, une des mesures palliatives possibles est de choisir, par exemple, des pots émaillés et plus profonds pour les espèces sensibles.
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dernière mise à jour : 28 août 2024