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PINCEMENTS ET TAILLES DE «PRINTEMPS» D'UN BONSAÏ
On parle de pincement quand on peut couper la pousse terminale d’un jeune rameau entre la pressant entre un ongle et la pulpe d’un doigt. Cette opération stoppe la croissance de la branche, empêchant son grossissement. Quand la pousse devient trop dure et que les feuilles se sont développées, il faut employer des ciseaux. Dans ce cas, on parle de taille, avec comme objectif de favoriser la ramification.
La taile de printemps permet aux bourgeons de l’année de se développer aux cours d’une seconde (voire une troisième) pousse au cours d’une même saison, permettant ainsi d’accélérer la ramification de la ramure.
Attention cependant à deux aspects :
Si les pincements et les tailles répétés permettent de maintenir la forme d’un arbre déjà bien établi, il a également tendance à fortement densifier la ramure qui devient alors trop compacte pour permettre la libre circulation de l’air et la pénétration de la lumière.
Périodiquement, il donc nécessaire d’éclaircir l’intérieur de ces masses de feuillage pour favoriser un bourgeonnement intérieur.
Si cette opération n’est pas faite, la végétation va s’éloigner de plus en plus du tronc, ou des branches principales, pour perdre la mise en forme que, justement, on souhaitait tant conserver.
En général, les arbres ont une tendance apicale : ils favorisent les bourgeons situés le plus à l’extérieur.
On pince ainsi
- Fortement les pousses situées au sommet et à l’extérieur de l’arbre (zone forte),
- Moyennement celles se trouvant au milieu de l’arbre et de la ramure (zone moyenne),
- Peu ou pas celles les plus proches du tronc ou au plus près du sol (zone faible).
De cette manière, le feuillage des parties fortes est suffisamment clair pour laisser passer la lumière, et la masse foliaire est plus importante dans les parties faibles de l’arbre, favorisant la photosynthèse et, donc, l’apport d’énergie.
La croissance de l’arbre est ainsi mieux répartie sur l’ensemble des branches.
Pour les quelques espèces à dominance basale (azalées, par exemple), la logique est inversée : ce sont les branches basses qui sont favorisées. Le pincement doit être adapté en conséquence en pinçant plus fortement les branches basses et moins - voire pas du tout - la cime.
On parle de pincement quand on peut couper la pousse terminale d’un jeune rameau entre la pressant entre un ongle et la pulpe d’un doigt.
Cette opération stoppe la croissance de la branche, empêchant son grossissement.
Quand la pousse devient trop dure et que les feuilles se sont développées, il faut employer des ciseaux.
Dans ce cas, on parle de taille, avec comme objectif de favoriser la ramification.
Pour maintenir une forme bien établie, il ne suffit pas de réduire l’ensemble des pousses de l’arbre de manière homogène : à terme, les zones moyennes et faibles perdaient en vigueur et pourraient mourir.
On opère donc une taille forte sur les zones fortes, une moyenne sur la zone moyenne et peu ou pas de taille ou de pincement sur les zones faibles.
Les efforts de croissance des arbres sont principalement dirigés vers les zones fortes.
Pour limiter ce développement, le pincement s’effectue logiquement sur ces zones, en laissant les autres se développer sans intervention.
La croissance d’une branche est pilotée par le développement des bourgeons terminaux. Ne pas les pincer permet à la branche de se développer en longueur et en épaisseur.
Le pincement permet de stopper net la croissance de la branche ; seules les plus fortes réémettent des nouvelles pousses au cours de la saison végétative.
Pour faire grandir une branche, on pince la pousse terminale une fois la longueur désirée atteinte.
Pour faire grossir le tronc ou une branche, on ne pince la pousse terminale que lorsque l’épaisseur (et non la longueur) désirée est atteinte.
La branche peut alors atteindre une longueur disproportionnée qui sera corrigée lors de la taille de structure.
Un pincement simple ne favorise pas (ou peu) la ramification des branches.
Pour les espèces à développement annuel unique (pins, épicéas), on taille les chandelles à longueur voulue après ouverture des aiguilles et avant formation des bourgeons
Pour les autres, le principe consiste à laisser pousser à 5-6 (paires de) feuilles, puis à tailler à 2.
Si le pincement ne permet pas directement le développement de bourgeons latents, il faut garder en tête les techniques le favorisant au moment de ces travaux.
Pour les espèces à développement annuel unique (pins, épicéas), on applique un désaiguillage en automne ou, pour les pins forts seulement, une taille complète des chandelles en fin de printemps.
Pour les autres, on peut envisager une défoliation en fin de printemps, ou une taille sévèrement en fin de printemps ou en fin d’hiver.
Le principe général de la taille de printemps des caducs consiste à laisser pousser 4 à 6 entre-nœuds soit 4 à 6 feuilles sur les arbres à feuilles alternes et 8 à 12 dans le cas des feuilles opposées.
On coupe alors le nouveau rameau en y laissant 1 à 3 entre-nœuds.
La croissance des érables est particulière : le premier entre-nœuds s’allonge rapidement au fur et à mesure du développement du nouveau rameau.
Pour éviter ce phénomène, pour une branche que l’on ne souhaite pas voir croitre, on pince le bourgeon terminal dès que le nombre de feuilles souhaité est atteint.
La croissance de la branche est stoppée et le premier entre-nœuds ne s’allonge plus.
Les bourgeons des hêtres éclosent en quelques jours en émettant la totalité des feuilles en une seule fois.
La technique la plus simple et efficace consiste à laisser durcir les tiges et à tailler à 2 à 3 feuilles en choisissant bien l’orientation des bourgeons.
Sur les jeunes pousses des mélèzes, l’identification de l’emplacement des futurs bourgeons est plus difficile que sur les autres espèces caduques.
On laisse la pousse d’allonger jusqu’à l’apparition claire des nouveaux bourgeons sur le rameau.
La taille peut alors être effectuée simplement, de la même façon que sur les caducs.
Le bon moment pour pincer les pins est celui auquel les aiguilles, encore recouvertes de leur enveloppe protectrice, commencent à se séparer de la chandelle.
Il permet d’identifier clairement l’emplacement des premières aiguilles, en partant de la base.
Le principe est de déterminer, sur l’ensemble du pin, la plus petite longueur de chandelle portant des aiguilles.
Ces plus petites chandelles ne sont pas pincées.
Les autres sont pincée à la longueur des plus petites chandelles, la longueur étant mesurée à partir du départ des premières aiguilles.
On la casse alors à la longueur désirée en maintenant la nouvelle pousse avec les doigts d’une main, pendant qu’avec l’autre main, on tire doucement sur l’extrémité.
Il est également possible d'effectuer cette opération aux ciseaux en prenant soin de ne pas couper les aiguilles elles-mêmes.
Certaines chandelles présentent des sacs à pollen. Sur l’espace occupé par ceux-ci, aucune aiguille ne sera émise.
La longueur à prendre en compte pour le pincement commence donc au-dessus du sac à pollen le plus haut.
Lorsqu’une extrémité présente plus de deux chandelles, on n’en conserve de deux selon la logique suivante :
Comme tous les fruits, les cônes de pin mobilisent beaucoup d’énergie pour leur développement.
Il est donc nécessaire de les supprimer pour réorienter les flux de sève vers la croissance des branches.
Dans le pratique, la majorité d’entre eux est supprimée lors du pincement des chandelles.
Par pins forts, on entend, les pins noirs et rouges du Japon (Pinus thumbergii et Pinus densiflora).
Le même traitement que les autres pins convient, mais il est possible, s’ils sont en bonne santé, de profiter d’une capacité unique et particulière : celle de bourgeonner deux fois dans l’année.
La technique consiste à attendre que les aiguilles se développent puis à couper la nouvelle pousse à sa base en ne laissant qu'une petite longueur, de l’ordre de 2 à 5 mm.
Quelques semaines après, de nouveaux bourgeons se développent sur la cicatrice. Il faut alors éliminer les excédentaires pour n’en conserver que deux.
Avant l’hiver, de nouvelles chandelles apparaissent : il faut les laisser se développer librement.
Plus le moignon laissé est long, plus les bourgeons mettront du temps à se développer : c’est un moyen d’équilibrer la force des différentes parties de l’arbre.
Les azalées ne se comportent pas de la même manière que la grande majorité des caducs : elles n’ont pas de dominance apicale. Pour faire croitre l’arbre en hauteur, il faut donc favoriser les pousses apicales par rapport aux latérales.
D’autre part, les azalées émettent plusieurs pousses à partir d’un même point ; n’en conserver que deux permet une formation plus harmonieuse en évitant un grossissement inesthétique des branches au niveau des fourches.
Ces opérations ont lieu après la floraison.
Le pincement des épicéas est réalisé au moment de la seule pousse de l’année : au printemps.
Il consiste à casser la nouvelle pousse à la longueur désirée en la maintenant avec les doigts d’une main, pendant qu’avec l’autre main, on tire doucement sur l’extrémité.
Le moment de l’opération est primordial : si on effectue l’opération trop tard, le nouveau rameau est devenu trop dur. Il s’agit alors de procéder comme pour les mélèzes en recherchant les bourgeons au sein de la pousse de l’année, et de tailler au-dessus.
Les genévriers poussent en continu au cours du printemps et de l’été.
Le pincement consiste à raccourcir les nouvelles pousses dépassant trop du profil au fur et à mesure de leur apparition.
On casse les nouvelles pousses à la longueur désirée en les maintenant avec les doigts d’une main, pendant qu’avec l’autre, main on tire doucement sur l’extrémité.
Un pincement excessif peut cependant engendrer un affaiblissement significatif de l’arbre. La technique est à pratiquer avec une certaine modération.
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dernière mise à jour : 28 octobre 2024