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ENTRETIEN DES OUTILS SPECIFIQUES AUX BONSAÏ
Nos outils nous accompagnement au quotidien pour la mise en forme et l’entretien et de nos bonsaï. Ils peuvent durer de très nombreuses années, pour peu que nous les ayons choisis de bonne qualité lors de leur acquisition .. et que nous en assurions un entretien régulier.
Bien entretenus, ils peuvent durer de très nombreuses années, pour peu que nous les ayons choisis de bonne qualité lors de leur acquisition.
C’est ici que se situe la première difficulté.
Le critère principal est la nature de l’alliage utilisé : tous ne se valent pas.
Le second est la qualité de fabrication ; elle va généralement de pair avec celle du matériau de base. Cependant certaines marques peuvent présenter un bonne qualité de fabrication, sans mettre en œuvre les meilleures matières premières : on est alors dans le domaine du marketing et de l’apparence, mais non dans celui de la durabilité.
Les outils « acier carbone » sont les plus répandus. Ils sont constitués d’un mélange de fer et de carbone auquel sont ajoutées de petites quantités d’autres métaux pour leur conférer des qualités spécifiques.
Pour une même forme et une même taille d’outil, les prix varient de 1 à 10. Même si l’effet de « marque commerciale » joue un rôle, l’étendue de cette échelle est due à la qualité de fabrication (ajustement des pièces, affutage) et à l’acier utilisé. Ce dernier est cependant difficile à identifier ; une lecture du site du fabriquant peut parfois donner de précieuses informations sur l’alliage utilisé pour ses différentes gammes de produits.
Les outils en acier sont également soumis à la rouille, mais dans une moindre mesure que le fer seul.
Les outils très bon marché sont en fer : ils ne contiennent pas ou peu de carbone, rouillent et leur tranchant s’émousse facilement.
Dans une perspective de réelle pratique du bonsaï, ils sont à proscrire sans hésitation.
Les outils en inox sont composés d’acier (avec une quantité minimale de carbone) allié à du chrome.
S’ils ne rouillent pas, cette propriété n’est pas nécessairement utile notre pratique, sauf à travailler en permanence en serre tropicale.
Leur qualité dépend directement de l’acier de base utilisé dans l’alliage, tout aussi difficile à identifier que pour les outils en « acier carbone ».
Au cours de leur utilisation, les outils accumulent invariablement des résidus de sève, particulièrement collants lorsqu’on s’occupe de résineux.
Cette couche, aussi fine soit-elle, vient détériorer l’ajustement de lames. Il est alors nécessaire de les nettoyer.
Une solution efficace consiste à utiliser une gomme de nettoyage composée d’un abrasif inclus dans un bloc.
Il suffit de frotter doucement l’outil sur la gomme, en général humidifiée, tout en en maintenant l’angle d’affutage du tranchant, ou de la partie plate.
En quelques allers-retours, l’outil est parfaitement propre, voire légèrement affutée.
Vue par-dessus l’épaule.
La lame forme un angle horizontal avec la gomme d’environ 45°. C’est le même angle qui est utilisé pour son affutage à l’aide d’une pierre à eau.
Vue de côté.
L’angle vertical de la lame avec la gomme correspond à son angle d’affutage. Bien maintenu, il permet à la lame de glisser naturellement sans aucun effort.
Les outils japonais sont habituellement assemblés par un rivet assurant le sertissage des deux lames.
Le problème intervient lorsque, pour une raison ou une autre, l’ajustement des lames devient lâche. La seule solution consiste alors à frapper le rivet pour resserrer l’assemblage.
Il est nécessaire d’effectuer cette opération avec précaution et très progressivement : un coup de marteau de trop et le jeu mécanique devient trop faible, l’outil inutilisable. Il est alors nécessaire de remplacer le rivet.
Au cours de leur utilisation, les outils peuvent transmettre des bactéries, virus et autres spores de champignons d’un arbre à l’autre.
Il est ainsi prudent de les désinfecter régulièrement.
L’usage répété de la flame d'un briquet, même si la méthode est efficace, risque de modifier la structure de l’acier des lames sur lesquelles elle est appliquée.
La meilleure approche reste le trempage dans l’alcool à 90% qui assure complètement la stérilisation et qui s’évapore très rapidement, ne nécessitant aucun essuyage postérieur à son application.
Comme dans tout objet mécanique en métal, le graissage des parties mobiles fait partie de la routine d’entretien courant.
Dans le cas qui nous intéresse, une goutte d’huile à la jointure des deux lames, au niveau du rivet, permet un fonctionnement optimal.
Sur les outils en acier, le passage d’un chiffon enduit d’huile permet de déposer une couche protectrice contre la rouille.
N’importe quelle huile pour sécateur fait l’affaire, mais une petite touche japonisante peut être apportée par l’usage d’une huile de camélia, utilisée traditionnellement pour protéger les sables des samouraïs.
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dernière mise à jour : 28 octobre 2024